Les jalons des chantiers de construction des bâtiments
Qu'il s'agisse de promotion ou bien de réhabilitation, la méthodologie de conception et d'exécution de chantiers de construction tourne régulièrement autour des mêmes jalons, qui s'inscrivent suivant un déroulé chronologique que l'énumération ci-dessous respecte.
Nous vous en livrons ci-après une synthèse issue de l'observation du rythme auquel nos clients, les entreprises de réalisation de travaux électriques en courant faible et les intégrateurs d'équipements de sûreté électronique, se soumettent aux échéances des bâtiments dont ils participent à la construction.
APS : l'avant-projet sommaire décrit le projet, les volumes intérieurs du bâtiment, son aspect extérieur, les solutions techniques envisagées pour réaliser le projet, les tranches de réalisation du projet, et évoque un premier chiffrage de ces travaux.
APD : l'avant-projet définitif décrit rigoureusement le programme de travail, arrête les plans détaillés à partir d'un travail de géomètre, décrit toutes les méthodes constructives retenues, précise les lots qui feront l'objet de la réalisation, intègre un estimé détaillé des travaux permettant d'établir le forfait de maîtrise d'oeuvre.
Dépôt du PC : le permis de construire est le document juridique de référence auprès des autorités administratives sollicitées en vue son obtention.
Délai d'instruction du PC et recours des tiers : les délais d'instruction d'un permis de construire par le service de l'urbanisme de la Mairie, vont de 2 mois à 4 mois (pour un ERP car la Mairie sollicite la Préfecture sur les sujets d'accessibilité et de sécurité), et sont le plus souvent de 3 mois.
Retrait administratif : pouvant être exécuté dans les 3 mois suivant l'obtention du permis de construire (cf. L.424-5 du Code de l’Urbanisme), le retrait administratif peut être prononcé à l'initiative du Préfet ou du Maire de la commune où le chantier sera réalisé dans l'hypothèse où le projet serait considéré comme juridiquement irrégulier.
DCE : le dossier de consultation des entreprises, qui comprend le fameux CCTP (cahier des clauses techniques particulières), décrit les attentes de la maîtrise d'ouvrage et les conditions de réalisation des marchés de travaux, en vue pour les entreprises candidates de fournir leurs offres. Découvrez les questions que se posent les maîtrises d'ouvrage avant d'établir le cahier des charges de contrôle d'accès, un sous-lot du lot électricité courant faible.
MDT : la mise au point des marchés de travaux est une phase pendant laquelle le maître d'oeuvre, qui a vu le maître d'ouvrage retenir les entreprises pour la réalisation des lots, rédige les pièces constitutives des marchés d'exécution du chantier.
Puis s'ensuit la phase chantier d'exécution des différents lots qui donne lieu, lot par lot, à un PV (procès verbal) de réception de travaux comprenant une liste de réserves. Puis le nettoyage de fin de chantier.
La levée des réserves donne lieu à la signature d'un quitus de levée des réserves entre l'entreprise responsable de l'exécution du lot, la maîtrise d'oeuvre, et la maîtrise d'ouvrage.
Et enfin, le DGD : le décompte général et définitif, est un document qui vient permettre d'établir le solde des obligations juridiques et financières des parties impliquées dans la réalisation des travaux.
Nous espérons avec le présent article avoir éclairé utilement votre curiosité quant au déroulement classique de travaux.
Chez Welcomr, nous ne sommes que fabricant d'équipements de contrôle d'accès et éditeurs d'un service de gestion des accès, donc fournisseur sur un sous-lot d'un lot de travaux d'installation électrique en courant faible, mais nous accompagnons néanmoins nos clients intégrateurs comme la chaîne de prescription (architectes, bureaux d'études techniques, maîtrise d'oeuvre d'exécution) tout le long du cycle de vie d'un chantier.
Redécouvrez en complément de lecture la répartition des rôles entre les différents experts de la maîtrise d'oeuvre de conception et d'exécution.