Contrôle d'accès et bâtiment bas carbone
Comment le contrôle d'accès peut-il contribuer à l'avènement du bâtiment bas carbone ?
Concilier contrôle d'accès et bâtiment bas carbone peut sembler futile, tant le contrôle d'accès représente un lot minime au regard des quantités de matières et d'équipements nécessaires à la construction d'un bâtiment : des tonnes de béton en général (ou de bois, matériau qui séquestre le carbone d'ailleurs, ou de métal), des kilomètres de cloisonnement et de menuiserie, des équipements électriques et électrotechniques comprenant des terres rares et des minerais nécessitant des processus d'extraction lourds,...
Cependant, nous avons la conviction chez Welcomr que tous les adjudicataires des lots, que tous les fabricants d'équipements doivent participer à l'effort collectif de réalisation de bâtiments plus écologiques, plus responsables, plus adaptés à la criticité du moment que nous vivons et des enjeux de notre Planète.
Le tout sans sacrifier, au contraire, la qualité de l'environnement de travail (dans le cas de bâtiments tertiaires) ni le confort des usagers car tout peut aller de pair à qui prend le temps de remettre en question les mauvaises habitudes.
Contrôle d'accès et bâtiment bas carbone : la solution cellulaire
Traditionnellement, le contrôle d'accès s'articule autour d'architectures physiques centralisées, dites "en étoile" car tout part de l'UTL (Unité de Traitement Locale) : le câble qui alimente le verrou, le câble qui alimente le bouton poussoir, le câble qui alimente le déclencheur manuel, et enfin le câble qui alimente le lecteur.
Soit 4 câbles par porte, pendant 25 mètres en moyenne (les UTL étant situées dans des locaux techniques dédiés ou dans une armoire électrique dédiée contrôle d'accès), soit 100 mètres de câblage.
A multiplier par huit si l'UTL contrôle 8 portes, cela fait 800 mètres.
A l'échelle d'un bâtiment de bureaux et de centaines de portes, cela fait des dizaines, voire des centaines de kilomètres de câblage.
Donc une empreinte écologique plus chargée, un bâtiment moins facilement maintenable (bonjour l'étiquetage et le repérage pendant l'exploitation du bâtiment), sans parler des problèmes de sécurité que l'accessibilité des câbles procure.
Notre bureau d'études de conception chez Welcomr a réfléchi à comment améliorer la consommation de ressources naturelles d'une installation de contrôle d'accès. Nous en sommes arrivés à imaginer une architecture 100% cellulaire, où chaque porte est indépendante et ne repose que sur des attentes standard. Par standard, nous entendons : une arrivée 230V pour l'alimentation électrique et une prise RJ45 pour l'IP, par ailleurs déjà approvisionnées et déployées par milliers dans des environnements tertiaires pour tous les usages courants, d'où une empreinte marginale pour le contrôle d'accès par rapport à du câblage de section spécifique pour des architectures centralisées.
Nous avons donc, depuis le switch, à fournir du réseau à chaque porte, indépendamment. Sachant que, dans une architecture cellulaire, le contrôleur est posé en proximité immédiate de chaque porte, les câblages du verrou, du bouton poussoir, du déclencheur manuel, et du lecteur nécessitent entre 12 et 15 mètres par porte (4 x 3 mètres, et parfois une rallonge sur l'un des câbles pour ).
Au lieu de 100 mètres dans une architecture centralisée.
Soit une économie de câbles de matière de l'ordre du facteur 6, pour une solution plus facilement maintenable en exploitation (moins de câblage à supporter, donc moins d'obsolescences) et plus pratique à dépanner (1 contrôleur en panne = 1 porte en panne en architecture cellulaire ; vs. 1 UTL 8 portes en panne = 8 portes en panne en architecture en étoile).
Voilà pour notre modeste mais nécessaire contribution à un bâtiment bas carbone, enjeu sociétal majeur du XXIème siècle et sujet sur lequel, plus que jamais, nous sommes à l'écoute de vos recommandations tellement il est critique d'arriver à des solutions immédiatement déployables par les acteurs de la chaîne du BTP et de l'immobilier.